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Trip sac à dos de Fès au Maroc à Xères en Andalousie en début janvier 2008
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Trip sac à dos de Fès au Maroc à Xères en Andalousie en début janvier 2008
7 janvier 2008

En route vers Chefchaouen, la ville bleue

Lundi 7 Janvier 2008 :

Lever vers 8h30, je retrouve Mounia et sa femme de ménage qui s'affaire de bon matin. Je prends mon petit déjeuner avec Mounia. Je goûte à une orange du pays et des dattes. Il y a sur la table aussi le bon thé à la menthe avec un petit rameau d'absinthe et toujours le pain maison de Mounia. Je le mange grillé avec tartiné dessus "l'amlo" : une préparation à base d'amandes grillées et moulues, de miel et d'huile d'argan. C'est délicieux. Faudra que je voie avec mon frère s'il peut m'en ramener s'il va vers Essaouira.

Après ce si bon petit déjeuner je passe près de 45 minutes à préparer mon sac à dos après avoir laissé un message sur le livre d'or de mes hôtes. Mounia me dit que Imad va venir me rejoindre pour me dire au revoir. Je les salue elle et Karim et rejoins Imad qui m'attend au rez de chaussée.

Il m'amène en voiture jusqu'à la CTM, la gare routière de Fès. On enregistre mon sac et le charge dans le bus pour Chefchaouen qui doit partir à 11h. On discute un peu avant de se quitter, on va garder contact tous les deux, de nouveaux amis pour la vie.

La gare CTM est très propre et sécurisée, les bus très confortables et en bon état. Au début on prend la même direction que pour Volubilis puis ensuite on bifurque vers le nord, vers les montagnes. On s'arrête une première fois vers 12h45 pour une vingtaine de minutes qui en furent en fait quasi 35. J'ai du coup le temps pour un repas sur le pouce : assiette de frites, salade marocaine et thé à la menthe et j'écris un peu sur mon carnet de voyage tant qu'on est à l'arrêt.

Il y a de vraiment beaux paysages tout le long du trajet et un enfant dans l'autre rang qui pleure souvent mais qui a eu la bonne idée de s'endormir jusqu'à Ouezzane où le bus s'est considérablement rempli. Le chauffeur, d'un certain âge, calmait le bébé, avec ses mots à lui, à chaque fois en captant son attention. Le voyage ne m'a donc pas semblé très long et a même duré une petite demi-heure de moins que prévu.

P1030634

On me dépose en bas de la ville près de la ville nouvelle. Je prends quelques instants pour étudier le plan pour voir où se trouvent les hôtels. Il est vrai que cette ville est bleue, en témoigne la vue qu'on en a lorsqu'on arrive avec le bus.

Elle est aussi toute en montée, là c'est mon dos qui s'en rend compte. Je prends un petit taxi pour rejoindre le centre du village pour soulager un peu ma peine. Pas de compteur, le vieux chauffeur me prend 10 dH pour une course de moins d'un kilomètre.

Je me rends à l'hôtel Salam situé un peu en dessous de la place principale. Je prends une chambre simple et proprette avec des sanitaires propres et un petit lavabo dans la chambre et une literie bien confortable. Le tout pour 120 dH, douche chaude comprise, mais pas de chauffage.

Je remplis ma fiche d'enregistrement puis vais faire un tour dans le quartier, à travers la médina, comme ça je jetterai un coup d'oeil aux autres hôtels. Je prends la carte d'une paire d'entre eux et ne trouve pas la pension barcelona que j'avais vu dans le routard.

Je me balade dans ces rues où la base des maisons est peinte dans divers tons de bleu. Malgré un ciel bien couvert ça en fait un lieu très lumineux et je prends quelques belles photos.

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Je m'arrête pour acheter un sandwich et un peu plus loin des pâtisseries marocaines aux dattes et au miel. Je vais ensuite m'installer dans un café restaurant qui présente vraiment bien et qui est joliment décoré. J'y prends un magnifique thé à la menthe pour accompagner mes pâtisseries, installé dans la pénombre, éclairé à la bougie, un oeil sur la rue où je regarde les passants s'affairer.

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Après un petit moment passé dans ce café je repars me balader en ville et m'arrête acheter des cartes postales ainsi que des enveloppes et dans une autre boutique des timbres et un stylo. Je vais m'installer à nouveau dans un café, cette fois sur la place Uta El Hamam, pour écrire mes cartes postales (à mes parents, mes grands-parents, au boulot et aux parents de ma filleule), tout en sirotant un jus d'orange frais.

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Je passe les poster un peu plus tard et retourne au restaurant où j'ai bu le thé un peu plus tôt mais pour y prendre le dîner (le nom du resto est "El Kasbah"). Le menu se compose d'une délicieuse soupe de poisson, de pastilla marocaine - La pastilla est un plat Arabo-Andalous traditionnel du Maghreb, originaire d'Andalousie, constitué d'une sorte de feuilleté(feuilles de ouarka ou warqa1, proches de la feuille de brik), à base d'oignon, de pigeons (ou de poulet, de pintade), de persil, de coriandre, d'œuf dur et d'amandes, mélange de sucré et de salé parfumé à la cannelle - et pour dessert des patisseries marocaines et un café.

Finalement cette première journée dans l'ancienne capitale du cannabis s'est bien passée. Je n'ai été abordé pour du "kif", de la résine de cannabis, que quelques fois, puis le costume aidant, avec ma djellaba d'hiver particulièrement reconnaissable, on m'a laissé assez vite tranquille. Je rentre donc à mon hôtel vers 20h30 et me pose dans le salon pour écrire un peu avec les infos en arabe puis en français en fond sonore.

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Il me faudra presque écrire jusqu'à minuit, soit près de trois heures d'écriture, pour ratrapper mon retard. Ce fut long et je me mets au lit d'épuisement vers minuit.

 

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